Irisé, qui es-tu ? Mario Gerometta

Joueur et bénévole emblématique du LUC puis du LMR, Mario Gerometta a reçu en juin dernier, une médaille de bronze de la part de la FFR afin de récompenser toutes ses années passées au service du rugby. À 77 ans, il est encore engagé auprès de nos équipes cadets et juniors. Portrait d’un personnage historique du rugby lillois !

-Comment es-tu arrivé au club ?

Je suis arrivé en 2016 avec le dépôt de bilan du Lille Métropole Rugby. Étant donné que le LMR était à l’origine une entente entre l’Iris et le Lille Université Club (puis avec Villeneuve, le LORC et Roubaix), c’était dans la continuité des choses.

-Quelle est ton activité en tant que bénévole ?

Je donne un coup de main aux dirigeant(es) U16 et U19, depuis 5 ans. J’ai également mes diplômes d’entraîneur et de soigneur toujours à jour, au cas où, pour dépanner le club, boucher les trous.

Je faisais également les feuilles de match, avant que cela soit dématérialisé. Maintenant, j’apporte surtout un soutien logistique (maillots, pharmacie) et je note tous les changements, les points, ce genre de choses.

À l’époque du LMR, j’habitais en face du comité des Flandres (aujourd’hui Ligue des Hauts-de-France), ce qui était parfois bien pratique pour les licences !

-Qu’est-ce qui te plait dans cette activité ?

Être avec les jeunes et essayer de rendre ce que le rugby m’a donné.

Je suis tombé dedans depuis petit. J’achète le Midi Olympique depuis mes 10-11 ans (et je le ramène au club house de l’Iris chaque semaine).

Être bénévole, ça permet aussi de ne pas vieillir. Même si les jeunes peuvent être turbulents, c’est bien de ne pas être qu’avec des vieux ! J’essaie de rester à ma place et de ne pas jouer au vieux con, même si parfois, ça démange (rires).

-Qu’est-ce qui te plait à l’Iris ?

L’ambiance avant tout ! Il y a eu de sacrés soirées au Mont de Terre. Au LUC, on en avait d’aussi terribles mais plus rares, car mélangé avec tous les sports au club house, le célèbre « Singe ».

Aujourd’hui, je participe moins avec les seniors car il faut aussi savoir prendre du temps pour soi. Je ne fais donc plus les 3e mi-temps mais je sais qu’elles doivent être sympas quand même.

-Tu as un long parcours dans le rugby, peux- tu nous le décrire ?

De 10 ans à 50 ans, j’ai été sur les terrains en tant que joueur. D’abord au lycée puis au collège technique à Courbevoie, ensuite au club de Puteaux. J’étais numéro 9 et capitaine, champion d’académie de Paris en cadets/juniors ! Et à 18 ans, je suis passé 1ère ligne en Honneur/3e division. Ensuite, vers mes 25 ans, on est parti avec 20 joueurs créer l’équipe senior du club de Suresnes. J’y ai joué jusqu’à mes 33 ans. On a monté presque tous les échelons avec cette équipe, du plus bas niveau (5e série) à la 2e division. Je me suis arrêté en Honneur car j’ai été muté dans le Nord par mon employeur.

Ensuite, je suis arrivé au LUC, en 3e division. J’ai fait plusieurs montées/descentes entre la 3e et la 4e division, ainsi que des matchs d’accession pour jouer en 2e division, mais je n’ai jamais pu y accéder. Durant cette période j’étais régulièrement en sélection des Flandres où il y avait majoritairement des joueurs d’Arras (alors en 1ere division), ainsi qu’avec les Chti’Barians, et enfin invité avec les Papy d’Arras. J’ai joué en 1 jusqu’à mes 46 ans et en B jusqu’à 50 ans. J’ai tenu à arrêter en septembre 1995-1996 car je suis né le 24 août !

J’étais technicien en machine-outil et en déplacement toute la semaine en France ou à l’étranger. Le vendredi soir, je prenais mon sac et direction l’entraînement. Ma femme était contente (rires) ! La semaine, j’avais quand même mes affaires et je m’entraînais avec le club du coin où je travaillais, s’il n’était pas dans la même poule que nous.

Aujourd’hui, je suis cassé de partout mais j’ai eu la chance d’avoir une bonne santé. À 70 ans, je faisais encore de la musculation et mes maximums en série de 3 était de 225kg au soulevé de terre, 140kg au développé couché et 180kg au demi-squat. Mais j’ai arrêté car j’ai eu peur que cela pète dans la tête.

-Et quel est ton parcours de bénévole ?

À partir de mes 50 ans, je suis devenu entraîneur au LUC, en juniors Philiponneau. Ensuite, nous avons été les premiers Reichel du comité des Flandres. On prenait des taules (rires) !

J’ai eu notamment Gregory Waze, David Quesnel, Arnaud et Cédric Bouron, Bertrand Czerwinski, Henri Sarraf, Mathieu Cousinne, Franck Landry… Je n’ai jamais été un grand entraîneur car je ne suis pas un communiquant, mais je faisais voir par l’exemple. Je faisais aussi soigneur, dirigeant, un peu de tout !

Vers mes 60 ans, je suis passé principalement dirigeant, d’abord au LUC puis ensuite au LMR avec les Gaudermen, les Alamercery et les Crabos.

Merci Mario pour tes réponses et pour ton engagement !

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