Après un double derby enflammé et sujet à tout les débats, le CM revient pour vous livrer les petits secrets de ces deux matches ! Shorts déchirés, plaquages manqués, culs posés, l’heure est au récapitulatif de ce joli petit-week-end ponctué par deux matches de haute intensité.
La préparation est, comme toujours, studieuse. Les esprits sont tournés vers le match de dimanche et ne pensent qu’à une seule chose : marcher sur l’équipe d’en face (dont on ne citera pas le nom ici, ça porte malheur). La semaine se déroule sans accrocs, dans la peur constante d’affronter le terrible terrain synthétique de Villeneuve d’Ascq. A l’entraînement, le travail est porté sur un geste particulier : le chesting. On ne détaillera pas ici de quoi il est question, sachant que la plupart des arbitres l’interdisent et que la moitié des joueurs ne savent toujours pas le faire.
Du côté de l’équipe première, prendre des points est une nécessité pour rester dans le trio de tête et ainsi accrocher les phases finales. En réserve, on veut tout simplement laver l’affront des 17 points encaissés à la maison à l’aller, quoi de plus normal. Tout cela ajouté à l’esprit de derby qui entoure les deux rencontres, tout était rassemblé pour nous proposer deux matches chaud-bouillants !
Equipe réserve : défaite 17 à 10.
Une grosse déception pour l’équipe réserve qui n’aura pas su concrétiser sa bonne première demie-heure en première période, ainsi que les 53 salons du vin demandées par Lionel. FX, justement affublé du numéro 10 pour l’occasion, nous aura gratifié d’un magnifique plaquage-twerk sur le 8 adverse, à faire pâlir Miley Cyrus ! Malgré les 1h42 de soleil depuis le 1er janvier, les joueurs de la réserve feront la pluie et le beau temps sur un terrain finalement plus boueux que synthétique. Et plus particulièrement notre talonneur-photographe Charles Ingalls, auteur d’une fabuleuse percée de 40 mètres sur une « Gregan » travaillée à l’entraînement. Comme quoi il est possible d’être en réserve et de réaliser des actions de grande classe tout en venant à l’entraînement. Ce qu’essayait clairement de faire Quentin avec ce magnifique « plaquage puce » sur le 8 d’en face. Au contraire de Thibaut, deuxième centre du jour, qui remerciera chaleureusement l’adversaire de lui avoir ouvert le nez en deux après 30 minutes de jeu, classe.
Le fameux « chesting » une nouvelle fois sanctionné par l’arbitre (bravo Clément), les Villeneuvois reprenaient du poil de la bête en deuxième-temps et marquaient deux fois coup sur coup. Lucas en profitait pour nous faire découvrir ses talents de footballeur en contrôlant le ballon pour le faire ressortir de l’en-but, avec une pénalité à la clé. De quoi se remémorer les belles années de Lionel Beauxis au Stade Français (vidéo plus bas). Résultat, une défaite à la clé malgré une envie débordante et un match bien meilleur dans le contenu qu’à l’aller ! L’ombre des phases finales plane toujours sur le groupe…
Equipe première : victoire 9 à 15.
Remontés comme des coucous, les joueurs de l’équipe première entraient sur le terrain, têtes hautes, fiers comme des coqs. Détenteurs d’une précieuse victoire à l’aller (23-17), ils espéraient réitérer cette performance, et ce avec la manière. Ça, FX l’avait compris (encore lui décidément). Il désignait environ 22 hommes du match depuis l’extérieur du terrain, une première dans le rugby français. Mais si cela peut faire rire, de nombreux joueurs ont éclaboussé la rencontre de leur talent. En premier lieu, Thibaut, avec une percée magnifique née d’un crochet intérieur pour effacer deux opposants, une action que l’on ne pensait plus le voir capable de réaliser, étant donné ses capacités motrices et son numéro de maillot, le 3 (on l’embrasse). Matthieu, lui, se distinguait par une jolie simulation, alors que, encore sur le banc, il se ramassait magnifiquement en tenant de sauter par dessus la main courante, et tout cela en craquant son pantalon (témoin à l’appui). Un joli mélange entre Matthieu Valbuena et Renaud Lavillenie. Pas facile de passer la barrière pour rentrer sur le terrain décidément, n’est-ce-pas Yannick ?
Après une première mi-temps serrée où le deux équipes se rendaient coup pour coup, l’IRIS finissait par s’imposer après un bon quart d’heure de temps additionnel imposé par notre ami l’homme en noir. Cela n’aura pas permis aux locaux de prendre le dessus dans une fin de match insupportable et qui nous aura tenu en haleine jusqu’au bout ! Mais si vous croyiez avoir tout vu, détrompez-vous. Il faut rendre hommage au véritable homme du match, j’ai nommé Xabi. Avec près 30 plaquages au compteur (les hommes mentent, mais pas les chiffres), ce qui est plutôt rare pour un 10, on soulignera ce qui s’avère être LE retour en forme de ce début de phase retour !
Petite dédicace à ceux qu’on attendait sur le terrain mais qui n’ont pas pu y être pour diverses raisons, Dimitri et Max, on vous fait de gros bisous !
Quelques jolies photos de ce beau dimanche, le reste est à retrouver ici ! Merci à notre talon-photographe officiel pour les photos !